Une étudiante en histoire de la faculté Paris I effectue un séjour estival à Joyeuse pour étudier des archives locales en rapport avec le révolutionnaire François Boissel (1728-1808), natif de la commune. Elle découvre la vie quotidienne d’un bourg ardéchois en pleine saison touristique et fait la rencontre du « François », un artiste marginal, acteur dans les visites théâtralisées de la ville et qui se prend pour le Boissel du XVIIIe.
Ce fou de village, dérangeant mais sympathique, permet d’établir un dialogue intéressant entre le XVIIIe et le XIXe. Réflexion sur ce que sont devenues les idées des Lumières aujourd’hui. Il développe une notion historique jamais traitée jusqu’à présent au cinéma, le « damnatio memoriae », qui illustre cette citation de Saint-Simon « Nos enfants se croiront révolutionnaires, ils n’auront que des réminiscences ».